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    Stratégies efficaces pour supprimer les mauvais backlinks et protéger votre SEO en 2025

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    Joshua Malimas
    ·28 août 2025
    ·7 min de lecture
    Bouclier

    En 2025, Google affirme ignorer la plupart des liens artificiels, et l’outil de désaveu est réservé aux cas où le volume et la nocivité des liens sont avérés et difficilement supprimables manuellement, comme le rappelle la page officielle « Désavouer des liens vers votre site » de Google Search Central (consultée en 2025) Google — Désavouer des liens. Parallèlement, le durcissement des politiques anti‑spam (mise à jour core + spam de mars 2024) renforce les attentes de conformité des sites Google — Mise à jour core et politiques anti‑spam 2024. Autrement dit : on ne panique pas devant chaque backlink douteux, mais on doit savoir agir vite et proprement quand le risque est réel.

    Ce guide partage un workflow terrain, testé sur différents contextes (e‑commerce, SaaS, médias), pour identifier, faire retirer, désavouer et prévenir les mauvais backlinks, tout en intégrant la gestion de crise (action manuelle) et l’automatisation de la surveillance.

    1) Identifier rapidement les mauvais backlinks en 2025

    Mon principe de base : croiser plusieurs sources et ne jamais se reposer sur un score unique. Les seuils proposés par les outils accélèrent le tri, mais l’arbitrage final reste humain et contextuel.

    Indicateurs utiles à croiser :

    • Pertinence thématique du domaine référent et de la page source (hors thématique = signal d’alerte)
    • Qualité et réputation du domaine (signaux de confiance, trafic organique estimé, absence de footprint PBN)
    • Type d’ancre (sur‑optimisée, répétée en masse, « money » sur page sensible)
    • Pattern technique (grand nombre de liens en peu de temps, TLD exotiques, répertoires/annuaires automatisés)
    • Pages de destination ciblées (catégories/produits e‑commerce, pages argent)

    Métriques outillées (avec prudence) :

    Checklist d’audit express (30–60 minutes) :

    • Exporter tous les backlinks (GSC + outil tiers) et dédupliquer les domaines référents.
    • Marquer comme « haute priorité » les domaines hors thématique + ancres money + absence de trafic.
    • Étiqueter par lot : « suppression possible », « désaveu probable », « à surveiller ».
    • Conserver des preuves (captures, exports datés) pour un éventuel réexamen.

    Rappel : Google liste les comportements interdits (schémas de liens) et l’usage attendu des attributs rel="nofollow", rel="sponsored" et rel="ugc" Google — Schémas de liens (FR).

    2) Prioriser et trier : qui traiter d’abord ?

    Je classe en trois niveaux, liés au risque business et à la probabilité de manipulation perçue :

    • Niveau 1 (Critique) : ancres exact‑match massives vers pages business, domaines manifestement spammy ou PBN, explosion soudaine du volume. Action immédiate (retrait/désaveu par domaines).
    • Niveau 2 (Élevé) : domaines de faible confiance, ancres partiellement optimisées, aucune pertinence thématique claire. Revue manuelle, tentatives de suppression, désaveu si pas de retrait.
    • Niveau 3 (Modéré) : signaux mitigés, quelques annuaires faibles, ancres neutres. Mettre en surveillance, pas de désaveu par défaut.

    Cette priorisation limite le risque d’« over‑disavow » qui peut nuire à la performance si des liens utiles sont écartés (rappelé par Google sur l’outil de désaveu) Google — Désavouer des liens.

    3) Obtenir la suppression manuelle : le playbook qui marche

    Avant le désaveu, je tente systématiquement la suppression à la source. La clé n’est pas la longueur du message, mais la clarté et la traçabilité.

    Processus recommandé :

    • Identifier le contact (page « Contact », WHOIS si disponible, LinkedIn si nécessaire).
    • Premier email bref (objet : « Demande de suppression de lien ») : URL source, URL cible, ancre, motif (non‑pertinence/conformité Google), délai souhaité de 7 à 10 jours.
    • Relance 1 à J+7, relance 2 à J+14. Au‑delà, basculer vers le désaveu.
    • Tenir un journal (Google Sheet) : date de contact, statut, réponse, action effectuée.

    Modèle d’email concis :

    • Bonjour [Nom],
    • Nous avons identifié sur [URL source] un lien pointant vers [URL cible] avec l’ancre « [Ancre] ». Pour des raisons de conformité aux consignes Google et de pertinence éditoriale, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir supprimer ce lien. Merci de nous confirmer d’ici 7 jours. Cordialement, [Signature].

    Cas sensibles (diffamation/contenu illicite) : au‑delà de la demande de retrait, suivre la procédure de demandes légales (DMCA, diffamation, etc.) via Google (FR) Google — Demandes légales.

    4) Désavouer proprement (dernier recours)

    Quand l’effort de suppression est infructueux ou irréaliste (attaques massives, réseaux opaques), je passe au désaveu.

    Principes essentiels (rappel officiel) :

    • À utiliser uniquement si vous avez une quantité importante de liens de mauvaise qualité et après tentative de suppression; sinon, Google ignore déjà la plupart des liens artificiels Google — Désavouer des liens.
    • Format .txt (UTF‑8/ASCII), une entrée par ligne; commentaires précédés de #; préférer le désaveu par domaine lorsque le site référent entier est problématique.

    Exemple minimal de fichier disavow.txt :

    # Campagne désaveu août 2025 — audit post‑attaque
    # Contact tenté les 05 et 12/08, sans réponse
    
    domain:example-spam.com
    https://another-bad-site.tld/spam-page-1
    https://another-bad-site.tld/spam-page-2
    

    Soumission : via l’outil de désaveu dans la Search Console, conformément à la procédure officielle Google — Désavouer des liens.

    Erreurs fréquentes à éviter :

    • Désavouer « préventivement » des liens neutres ou potentiellement bénéfiques.
    • Empiler des doublons et commentaires verbeux rendant le fichier illisible.
    • Oublier d’archiver la version précédente et la date de soumission (traçabilité indispensable).

    5) Action manuelle et demande de réexamen

    Si vous recevez une « Action manuelle : liens non naturels vers votre site », le cap est clair : corriger, documenter, expliquer.

    Étapes officielles :

    • Lire la description précise de la violation dans GSC, puis suivre la procédure « Actions manuelles » (FR) Google — Actions manuelles.
    • Supprimer/désavouer les liens douteux; corriger vos propres pratiques (ajouter rel="sponsored" aux liens payants, gérer les contenus tiers non supervisés selon les politiques anti‑spam 2024) Google — Politiques anti‑spam.
    • Tenir un dossier : liste des domaines contactés, exemples de suppressions, version du fichier de désaveu.
    • Soumettre une demande de réexamen honnête et concise via GSC en suivant la page dédiée (FR) Google — Demande de réexamen.

    Mon conseil : soyez factuel, assumez les erreurs passées, listez les correctifs et les dates. Évitez le ton polémique ou la sur‑justification.

    6) Délais et attentes réalistes (recovery)

    Ce que j’observe couramment : les effets d’un désaveu/suppression ne sont pas instantanés. Google doit re‑crawler et re‑traiter les liens. Des sources professionnelles indiquent un délai de « semaines à des mois », variable selon l’ampleur et la fréquence de crawl LinkResearchTools — Penalty FAQ.

    KPIs de suivi post‑désaveu :

    • Taux de nouveaux domaines de qualité vs. spam détectés (mensuel)
    • Distribution des ancres (baisse des exact‑match « money »)
    • Évolution des positions sur pages ciblées et du trafic non‑brand
    • Levée éventuelle d’action manuelle (notification GSC)

    Gardez à l’esprit que la solidité globale du site (contenu, E‑E‑A‑T, SXO, technique) influence la vitesse de récupération. Le durcissement 2024 contre l’abus de réputation de site renforce la nécessité de superviser les contenus tiers hébergés chez vous Google — Mise à jour core et politiques anti‑spam 2024.

    7) Prévention et résilience : votre pare‑feu SEO

    Mes règles d’hygiène en 2025 :

    • Monitoring continu des backlinks (GSC + outil tiers) et alertes sur pics anormaux.
    • Gouvernance des ancres : limiter les exact‑match, diversifier avec brand/naked/URL.
    • Qualification des liens sortants : rel="sponsored" pour liens payants, rel="nofollow"/rel="ugc" selon les cas, conformément aux consignes Google — Schémas de liens (FR).
    • Footprint management : éviter les patterns d’IP/ASN/hosting redondants, réseaux privés opaques.
    • Hardening de marque/E‑E‑A‑T : profils d’auteurs crédibles, mentions de marque, pages À propos/Contact solides.
    • SXO/Technique : Core Web Vitals, UX propre; plus votre site délivre, moins les fluctuations liées au netlinking vous déstabilisent.

    Concernant le negative SEO : Google affirme travailler à neutraliser la plupart des liens artificiels; n’utilisez le désaveu qu’en cas d’attaque massive et persistante, après une revue manuelle Google — Désavouer des liens et Google — Politiques anti‑spam.

    8) Automatiser la surveillance et les actions (APIs & no‑code)

    Pour les équipes, l’automatisation réduit le temps de réaction et formalise les revues.

    Blueprint d’alerting (Zapier/Make) :

    • Source : webhook d’alertes « nouveaux backlinks » d’Ahrefs (API) ou Semrush (API).
    • Filtre : exclure domaines en whitelist; marquer « à revoir » si DR/AS en dessous d’un seuil interne + ancre détériorée.
    • Sortie : ajouter une ligne dans Google Sheets, créer un ticket Jira/Asana, envoyer une alerte Slack au canal #seo‑offsite.

    Ressources techniques :

    En complément, Screaming Frog s’intègre bien via ligne de commande pour enrichir des contrôles de liens ou auditer des listes d’URLs Screaming Frog — SEO Spider.

    9) Vignette terrain (anonymisée)

    Contexte : un e‑commerce FR détecte en 48 h un pic de 2 000+ backlinks depuis des annuaires automatiques et blogs de faible qualité, ciblant des pages catégories avec des ancres « money ».

    Actions :

    • Audit express multi‑outils et priorisation (Niveau 1 pour la majorité des domaines).
    • Tentatives de suppression limitées (contacts introuvables ou inactifs), documentation des démarches.
    • Désaveu par lots au niveau domaine pour les sources manifestement spammy.
    • Ajustement du profil d’ancres via campagne de netlinking brand/URL pour diluer.
    • Mise en place d’alertes API + Slack et d’un tableau de bord mensuel.

    Résultat : stabilisation des positions clés après quelques semaines; pas d’action manuelle déclenchée. Le facteur déterminant a été la réactivité, la documentation rigoureuse et la consolidation des signaux de marque. (Aucune métrique propriétaire divulguée.)

    10) Checklists et modèles prêts à l’emploi

    Checklist audit backlinks (à adapter) :

    • [ ] Agréger données GSC + 1–2 outils tiers; dédupliquer domaines
    • [ ] Identifier ancres exact‑match et pages business touchées
    • [ ] Étiqueter domaines par priorités (N1/N2/N3)
    • [ ] Lancer contacts webmasters (J0), relances (J+7, J+14)
    • [ ] Préparer fichier disavow.txt propre et commenté
    • [ ] Soumettre (GSC), archiver versions et dates
    • [ ] Mettre en place alertes et reporting mensuel

    Modèle minimal de journal de suivi (colonnes) :

    • Domaine/URL source • URL cible • Ancre • Score outil (optionnel) • Décision (suppression/désaveu/surveillance) • Date contact 1/2 • Réponse • Date suppression • Inclu dans disavow (O/N) • Commentaires

    Politique d’ancres (règles synthétiques) :

    • Pour chaque page business, viser une majorité d’ancres brand/naked/URL; limiter les exact‑match; diversifier les cooccurrences.

    Escalade juridique (si nécessaire) :

    • Conserver preuves (captures datées, exports) et envisager la procédure Google dédiée aux demandes légales (FR) Google — Demandes légales.

    Points d’attention et limites :

    Ressources officielles utiles (2024–2025) :

    Conclusion pratique : en 2025, la meilleure défense contre les mauvais backlinks combine tri intelligent, suppression ciblée, désaveu mesuré, documentation irréprochable et monitoring automatisé. Intégrez ces gestes à une stratégie SEO/SXO solide et brand‑first ; vous gagnerez en résilience face aux aléas du netlinking.

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